Éphémérides et Montées de lait.

vendredi, avril 28, 2006

L'Histoire...

Je vous recopie ici le texte trouvé sur le blogue de Patrick Lagacé, du JdM, à propos du nouveau cours d'Histoire. Cours d'Histoire que je vois comme une nouvelle tentative d'assimilation du peuple québecois dans "la grande nation canayenne".

L'ancien programme, qui racontait toute l'histoire, créait trop de souverainiste selon les devis du ministère.

(Le lien est dans le titre)



Chers citoyens-apprenants de 3e secondaire, je m'appelle Patrick et je suis heureux d'être votre prof d'«Histoire et éducation à la citoyenneté». Ce cours remplace le vieux cours d'Histoire du Québec et du Canada...

- Hey, Pat!

- Oui, Émile?

- Kossé qui s'est passé, en 1970?

- Ah, 1970 ! Une année tragique: le Canadien n'a pas gagné la coupe!

- L'armée n'a pas envahi le Québec?!

- En 1970? Oh, de dangereux terroristes ont kidnappé et maltraité d'innocents citoyens. Cela a forcé la sympathique armée canadienne à patrouiller les rues. Ce fut une expérience épouvantable...

- Ouais, y a eu des citoyens en prison...

- Non! Épouvantable pour nos soldats, Émile ! Notre armée est habituée à garder la paix dans des pays dévastés où les citoyens n'ont pas encore tout à fait compris le savoir-agir inhérent au vivre-ensemble. Mais nos soldats ont fait ce sacrifice pour rassurer la population. Bon, quelqu'un peut-il me dire quand le Canada fut fondé? Oui, Sarah-Julie, as-tu la réponse?

- Eh bien, mon papa m'a dit que c'était en 1867, quand la Confédération fut...

- Tss, tss, chère Sarah-Julie! Ton papa, on le voit, n'a jamais suivi de cours de citoyenneté! Le Canada n'est pas NÉ. Le Canada (qui fait l'envie de TOUS les pays du monde, je le souligne en passant) est né quand le premier Amérindien est né en nos terres, il y a de cela des milliers d'années. Oui, Laurent-Julien, tu as une question?

- Vas-tu parler de Troudeau pis Lévesque, genre?

- Oh, brièvement, très brièvement, Laurent-Julien. Nous aurons un demi-cours sur l'héritage de Lévesque, surtout sa contribution à l'Histoire de la télévision, car il fut un médiocre premier ministre de la société dans laquelle nous évoluons. Quant à Trudeau, nous lui consacrerons un cours entier...

- UN COURS AU COMPLÈTE!!!!

- Euh... Oui, Maude-Jade... Mais ne craignez rien: on va regarder le film sur la vie de PET! Un cours relax, c'est promis. Trudeau mérite un cours: il a sauvé le pays...

- En faisant au Québec des promesses qu'il n'a pas tenues au référendum de 1980, c'est ça, Monsieur?

- Lâche-moi le Monsieur, Sarah-Julie! Appelle-moi Pat. Je suis un citoyen comme toi. Trudeau, non, Trudeau a sauvé le Canada de la barbarie en lui donnant, généreusement je le souligne, sa Charte des droits et libertés, en 1982. C'est pour ça que nous avons des droits et libertés, aujourd'hui. Mais Lévesque, lui, il s'opposait aux droits et libertés! Faut le faire, non ? Pfff...

- Mais en 1982, Monsieur, Trudeau n'a-t-il pas rapatrié la Constitution sans la signature du Québec? C'est ce que dit mon père, pourtant...

- Sarah-Julie! Ton père est vraiment subversif, ça paraît. Une petit Stage d'Amitié à Moose Jaw lui ferait le plus grand bien. He's got it all wrong, dear. The referendum was a minor misunderstanding! Il n'y avait pas de conflit. No problem. C'est pourquoi on ne perdra pas de temps avec ça dans le nouveau Cours d'histoire et d'éducation à la citoyenneté. Parce qu'un bon citoyen, d'abord et avant tout, ne se chicane pas, jamais. Oui, Adelaïde, une question?

- Eh bien, l'autre jour, à la TV, il y avait un monsieur qui sacrait beaucoup, et il disait du mal du Canada...

- Ah, oui (soupir), Falardeau. Bon, amis citoyens, Pierre Falardeau fait des films. C'est-à-dire que sa motivation première, c'est le profit! Et il s'inspire de l'Histoire pour attiser la haine du Canada. He's a bastard!

- Mais les Patriotes? Louis-Joseph Papineau? Chevalier de Lorimier?

- Qui, Adelaïde?

- Chevalier de Lorimier, là, le Patriote, il s'est fait pendre, il paraît, en 1839...

- Oh! Ça! Vois-tu, ces gars-là se faisaient passer pour des Patriotes. Mais en fait, ils ont tenté d'évincer les Amérindiens vivant sur une montagne, le mont Orford, pour y instaurer des pistes de toboggan. Le peuple s'est rebellé, il a demandé à l'armée britannique de venir mater ces bastards-là pour sauver nos concitoyens autochtones qui désiraient seulement vivre selon leur mode de vie ancestral, en harmonie avec les castors! Oui, Sarah-Julie?

- Allez-vous parler du lac Meech?

- Je n'enseigne pas la géo, Sarah-Julie.

Sydney, Australia


Circular Quay at dusk
Originally uploaded by Dave Pinn.
Je m'ennui parfois de Sydney, selon moi une des plus belle ville du monde! À peu près gros comme Montréal, mais imaginez qu'il y a un terminal de ferryboats au coin Berri-UQAM. Sydney est bâti autour du port, ce qui fait que toutes les banlieux sont à 10 minutes de bateau.

C'est plus propre aussi! Cette photo a été prise par mon ami Dave, il est juste à côté de l'Opéra. Devant, c'est Circular Quay, le terminal de ferrys, avec le centre-ville juste derrière.

Le fameux Harbour Bridge est juste à droite de cette photo.

dimanche, avril 23, 2006

L'évolution du classicisme en musique




Dimanche soir, je suis en train de répondre à un email. Pendant que j'attend la réponse, je met Les Simpsons à la télé. Marge raconte l'histoire (romancée) de Mozart, joué par Bart.

Durant le déclin de Mozart, on entend le Requiem, selon moi une des plus belle pièces jamais écrite. Je suis justement en train de l'écouter, ça trainait dans mon iPod.

Je lisais un article récemment essayant d'extrapoler le futur de la musique. Est-ce que dans 250 ans les gens vénérerons les Beatles? Comparerons Janis Joplin à Beethoven? Cette idée, certe farfelue aujourd'hui, pourrais bien ce réaliser, si on considère que Mozart a fini sa vie dans la déchéance la plus totale, si bien qu'il a été enterré en fosse commune. Les artistes ne sont pas tous reconnus à leur juste valeur de leur vivant. IL ne faut pas ce fier à la popularité actuelle d'un artiste pour juger de l'avenir.

J'imagine les cours d'histoire du XXème siècle, où on apprendras que Kurt Cobain, leader d'une génération en changement, était un être perturbé, mais doué d'un talent extraordinaire. Les jeunes seront bien sur ennuyé, comme quand on nous contait l'histoire de Mozart au début secondaire.

Mouhahaha

Écrire avec un accent

Je vous recopie une partie d'un article dans Le Soleil de ce matin, à propos de la langue française. L'extrait provient de l'article "Écrire avec un accent", page C3.

Écrivain francophone, Alain Mabanckou. Très certainement. Chantre de la francophonie aussi. Mais pas à n'importe quel prix. "La francophonie est une parenté que nous avons grâce à la langue française, instrument commun de création, d'élocution. C'est ce qui a permis à certains Africains de se parler entre eux, parce qu'un Sénégalais et un Congolais ne se seraient jamais compris : ils ne parlent pas la même langue. Bref, la francophonie a fédéré des peuples, même si derrière, il y a d'autres conséquences historiques, comme la colonisation. Mais depuis longtemps, les Français n'ont plus le monopole de la langue française."

Qu'on se le tienne pour dit. "La langue française, aujourd'hui, se fait en périphérie. De la même façon que la langue anglaise et la littérature anglophone se font autour d'écrivains comme Salman Rushdie, Naipul, Zadie Smith, Edwidge Dandicat... Mais la France a toujours cette espèce de frilosité, veut toujours tout contrôler, veut toujours penser que la langue française est fabriquée et distribuée depuis l'Académie française. Rien de plus faux. Personne ne veut écouter les conseils de gens qui sont déconnectés de la réalité. La langue se promène, elle est dans les quartiers populaires à Abidjan, Brazzaville, Montréal..."

Alain Mabanckou croit dur comme fer qu'une langue se défend par la richesse de ses différentes textures, par la richesse de ses créations littéraires. Autrement dit, ce n'est pas sur la France qu'il faut compter selon lui pour contrer la montée de l'anglais dans le monde, mais sur la francophonie. "La France aligne des syndicats d'écrivains qui parlent de leur nombril, dans des livres qui s'autodétruisent à chaque rentrée littéraire. Le discours littéraire se trouve catapulté ailleurs, avec les Ahmadou Kourouma, Tahar Ben Jelloun, Amin Malouf... La grande conception du monde, aujourd'hui, en français, ne se fait plus en France, mais dans l'espace francophone."



Il est intéressant de noter, n'en déplaise au quelques français de France qui pourrais me lire, que la langue québecoise, par exemple, est doté de beaucoup moins d'angliscisme que le francais de France.

Remarquez cette expression: français de France. Lorsqu'on parle des français, on précise de où ils sont. Un Québecois de Québec est aussi un français, autant qu'un Martiniquais, ou un Congolais.

On ne dit pas la même chose pour la langue anglaise. On est British, American, Australian, Canadian. Ne dites surtout pas à un American from Texas, qu'il est English, il va vous tirer à la chevrotine.


Je devrais me lever de bonne heure plus souvent, ca me laisse le temp de lire mon journal et de pondre des articles sur mon blogue...

samedi, avril 22, 2006

Abécédaire pour les mondanités

Je vous transfère à l'excellent blogue d'une étudiante de Montréal,

http://insoutenablelegerte.blogspot.com/2006/04/interactions-sociales-mode-demploi-et.html


qui, dans ce texte, effectue une réflexion sur les tournures que prennent les conversations.

Elle y réflète notre j'm'enfoutisme en mondanité, et notre obsession, nous québecois, pour la météo.

Elle soulève un point que nous retrouvons aussi dans le film Patch Adams.Qu'arrive t'il si nous changeons l'habituel d'une variable?

Bonne lecture!

J'en profite pour la féliciter pour la qualité de ses textes. Elle a certes encore plus de facilité que moi à pondre des romans.

vendredi, avril 14, 2006

En réponse à Maxou Bernier

Dans son blog, mon frère Louis fait une sortie contre Maxime Bernier, ministre conservateur de la Beauce, à propos de sa connerie sur le bois d'oeuvre.

Ce n'étais pas sans me rappeler un cour texte de Jacques Côté, écrivain, un de mes profs de français au Cégep de Ste-Foy, que j'ai lu dernièrement.

Je recopie ici le texte, qu'on peux lire dans son receuil d'essai "Salut l'indépendance!", publié aux Éditions du Québécois.

De vrais Canadiens en pure vérité

Personne de voulait y croire, mais l'honneur suprème d'être Canadien aurait désormais son prix. Impressionnés, les journalistes écoutaient la démonstration des experts en polygraphie canadienne, les professeurs Red Redick et Pierre Rochette, qui portainet leurs lunettes à montures de feuilles d'érable. Les citoyens canadiens allaient devoir prêter serment et allégeance en passant le test du polygraphe. Le ministère du Patrimoine et Immigration Canada harmonisaient leurs exigences.

- À partir de now, il sera possible de seperer l'idiot du blé, les bons Canadiens des pourris, admit le professeur Redick sous l'oeil approbateur des hauts fonctionnaires d'Ottawa et de son collègue Rochette.

Tous observèrent l'invention de Redick et Rochette, ce gros ordinateur rouge relié à la chaise connectée à des dizaines de capteurs. On fit monter sur scène un séparatiste. Son nom apparaissait sur une liste du PQ dérobée par la GRC. On était certain de ses allégeances. Il s'avança vêtu d'un t-shirt « Fier d'être Québecois ». Le professeur lui indiqua de s'asseoir d'un geste nonchalant. Rochette relia les capteurs au séparatiste.

- Assis sur la chaise en érable rouge de vérité, reprit Redick, personne ne pourra mentir sans se trahir. Le séparasite sera démasqué. Faire partie du « plusse » meilleur pays au monde means sacrifices. Les diplomates, les juges, les députés et les ministres québecois qui veulent faire partie de la fonction publique ou obtenir de l'avancement ne pourront plus camoufler leur manque de patriotisme. Les traîtres seront aussitôt dépistés par le polygraphe canadien.

- Comment allez-vous débusquer les sécessionnistes? demanda un journaliste du Globe and Mail.

- Very easy, my friend, just watch me, repondit Redick. Regardez bien mon séparasite.

L'expert canadien allait démontrer comment le méchant Québécois serait piégé par ses allégeances. Relié à toute une série d'appareils enregistrant ses pulsations cardiaques, sa pression sanguine, ses moindres tremblements faciaux et la sudation provoquée par certains stimulis, le faux Canadien ne pourrait mentir. « Les vibescan, notre unité de mesure, sont sans équivoque. »

Sur l'écran géant, un cerveau apparut avec une zone délimitée par une feuille d'érable. Avec son pointeur laser, le professeur expliqua qu'ils avaient démontré en laboratoire que le cerveau reptilien, ce qu'ils avaient appelé les zones canadiennes, réagissait fortement à la vue des grands symboles nationaux. Ainsi, le séparatiste qui voudrait abuser du système fédéral devrait y penser à deux fois avant de s'asseoir sur la chaise de vérité. L'expert montra sur l'écran la reine d'Angleterre souhaitant une bonne fête nationale à tous ses sujets canadiens.

- Vous voyez, cette zone canadienne du cerveau ne rougit pas. Le séparatiste a été trahi. Montrons-lui maintenant une photo du parlement de Québec, et une autre du parlement d'Ottawa. Pour lequel des deux son coeur pattra-t-il le plus fort?

Le parlement de Québec fit bander l'aiguille à plus de 90 vibescan contre 30 pour le parlement d'Ottawa. On entendit une clameur dans la salle. Un gros plan du visage de Sheila Copps s'afficha à l'écran. Le cerveau reptilien du séparatiste resta froid.

Pierre Rochette prit le micro.

À la proposition : « On vous offre un poste d'ambasadeur au Turkmenistan », comment le candidat québécois réagira-t-il? Le test suprême consistera à faire entendre le « Ô Canada » et si ça ne suffit pas, on y superposera sur écran géant les Rocheuses et la face de la reine. Le taux de réussite est de 99.9%. C'est mieux que la pilule anti-conceptionnelle.

Un technicien retira les capteurs collés sur le séparatiste.

Le professeur Rochette s'avanca vers le microphone.

- Maintenant, je vous demanderais d'acceuillir notre fédéraliste.

Il était coiffé d'un chapeau de cow-boy acheté à Calgary lors du récent congrès du Parti Conservateur et portait un t-shirt avec la mention: « Jarret noir forever ». L'homme entra sur scène, les jambes arquées, en saluant le parterre. Les journalistes se retinrent de l'applaudir. « A proud Canadian », murmura l'un d'eux.

Une vue du cerveau apparut en trois dimensions sur l'écran. Le « Ô Canada » retentit et la zone reptilienne rougeoya un peu. Tous les cadrans affichaient des vibescan supérieurs à 60.

- Vous voyez...

Puis la machine s'emballa: les deux sacants canadiens, désemparés, comprirent que les désirs du Beauceron passaient de son cerveau à l'écran: l'image d'une chaise électrique propulsa les vibescan dans le rouge. Puis ce fut des séquences filmés d'un bombardement américain en Irak. Soudainement, la dénomination « Beaucetonne, Maine, USA » se rattacha à la carte des États-Unis. Les aiguilles touchèrent des sommets. Le 51ème État américain était en préparation. La vue d'un mariage homosexuel ramena les aiguilles à zéro. Puis l'image d'un cochon fourrant une truie dut être censurée. Mais des milliers de porcelets se multiplièrent à l'écran. Une odeur de bacon se répandit. Une odeur de dollar aussi. Puis des dollars américains s'imprimaient à l'écran. Rochette et Redick s'inquiétaient derrière leurs lunettes rouges. Il fallait entendre la machinne d'où jaillissaient étincelles et flammèches. Des dollars américains apparurent et la machine se mit à surchauffer, le cerveau du Beauceron afficha son seul patriotisme, celui de la piastre. Ni trop Canadien. Ni assez Québecois. Mais Beauceron annexionniste.

Les deux savants, inquiets, déprogrammèrent l'appareil.Le rideau tomba. C'était plein de promesses.

De la tribune parlementaire, derrière son télésouffleur, le premier ministre Harper se dit ravi de cette merveilleuse idée canadienne: « Elle contribuera à faire de nous de fiers Canadiennes et Canadiens partoute, partout ». Sheila Copps, qui sortait bras dessus bras dessous avec Alain Dubuc, ajouta: « Nous saqvons maintenant qui est Canadien et qui ne l'Est pas ».Et Dubuc de la relancer: « Cette invention pourra être vendue aux Américains qui pourront l'utiliser dans leur lutte contre le terrorisme ». André Pratte, dans La Presse, applaudit l'initiative en affirmant « qu'elle clarifie les choses ». Le juge Michel Robert, qui avait soulevé l'ire des Québécois en affirmant que les juges souverainistes n'avaient pas le droit d'occuper des postes de magistrats au niveau fédéral, parut enchanté: « Désormais, on saura que les juges québécois qui siègent à la Cour supérieure sont de vrais Canadiens ».

jeudi, avril 13, 2006

Get Firefox



Très drole..

dimanche, avril 09, 2006

La fin de la saison!!

La saison c'est terminée aujourd'hui au Massif! J'en suis un peu malheureux..

Cet après-midi, pour conclure en beauté, nous avons eu un Vin & Fromage en montagne, juste en haut du mur de la Pointue, pour ceux qui connaissent.

C'Est joint à nous une couple d'habitué de la place, dont Dominique Maltais, notre médaillée olympique. Joyeuse personne! Nous avons ensuite fait une couple de run de bosse, nous étions très relax, avec les jambes molles.. Une chance que j'avais mes skis de roche, j'ai fait un beau gros trou dans la base. grrrrr.

Pour finir, nous avons eu un party très agréable!

Les photos du vin et fromages sont sur mon site Flickr, à cette adresse:

http://www.flickr.com/photos/ben_vaillancourt/sets/72057594103179824/

samedi, avril 01, 2006

Petit moment à partager

Un fou-rire vous connaissez?

Hier soir, je devais subir la pénible tâche de me faire arracher 4 prémolaire. Mon dentiste, un gars friendly, me gèle la face ben comme il faut. Il me lache une couple de phrase en espérant détendre l'atmosphère: "Ouains ben tu t'es donné au Massif Open, je t'ai vu!" "Dans la piste ou sur le stage?" " Les 2... T'avais-tu pris pas mal de bière, toi?"... en tout cas, comprenez le principle..

Il s'enligne avec la grosse pince, (la j'ai vraiment l'image de l'arracheur de dent en tête..), m'assure qu'il arrache les bonnes, pis il commence avec la première. Pas que ca fait mal, mais le feeling est pas agréable.. Finalement il sort la première.. Pis la je manque perdre connaissance.

Quand il s'enligne pour la 2ème, après le ptit break, j'ai soudainement une image en tête.

http://www.idiotfortier.com/index.php?page=videos&nomvid=conseils&PHPSESSID=f9ec156f9e0ed84bfa394c5ebb78a095

Écoutez jusqu'au bout!! Je vois l'image de Fred qui donne un swing sur la porte pis le sang qui gicle..

La, le fou-rire me pogne. Je suis roulé sur la chaise. Le bon docteur me regarde avec un regard que je pourrais qualifier d'interloqué. L'asteurdataire, elle est toute mellée. J'essaye d'expliquer pourquoi j'ai un fou-rire, mais avec la gueule gelée, et le sang qui gicle, j'abandonne. Anyway, ils comprennent pas.

Finalement le dentiste fait sa job, tout c'est beaucoup mieux passé par la suite. Ça détend un fou rire.. non?