Éphémérides et Montées de lait.

dimanche, avril 23, 2006

L'évolution du classicisme en musique




Dimanche soir, je suis en train de répondre à un email. Pendant que j'attend la réponse, je met Les Simpsons à la télé. Marge raconte l'histoire (romancée) de Mozart, joué par Bart.

Durant le déclin de Mozart, on entend le Requiem, selon moi une des plus belle pièces jamais écrite. Je suis justement en train de l'écouter, ça trainait dans mon iPod.

Je lisais un article récemment essayant d'extrapoler le futur de la musique. Est-ce que dans 250 ans les gens vénérerons les Beatles? Comparerons Janis Joplin à Beethoven? Cette idée, certe farfelue aujourd'hui, pourrais bien ce réaliser, si on considère que Mozart a fini sa vie dans la déchéance la plus totale, si bien qu'il a été enterré en fosse commune. Les artistes ne sont pas tous reconnus à leur juste valeur de leur vivant. IL ne faut pas ce fier à la popularité actuelle d'un artiste pour juger de l'avenir.

J'imagine les cours d'histoire du XXème siècle, où on apprendras que Kurt Cobain, leader d'une génération en changement, était un être perturbé, mais doué d'un talent extraordinaire. Les jeunes seront bien sur ennuyé, comme quand on nous contait l'histoire de Mozart au début secondaire.

Mouhahaha

2 Comments:

  • Autre fait à noter:

    les Simpsons, quand ça l'a commencé il y a 17 ans, c'était une émission "vulgaire, violente, stupide".. Maintenant l'émission animée la plus populaire sur terre, elle est reconnue comme un classique, et il est presque possible d'écouter constamment un épisode, si vous êtes maître de la zapette...

    Je ne sais pas si les organisations anti-simpsons du début 90 s'attendaient à un tel phénomène.. Et je m'attendais pas à faire un message sur l'évolution du classicisme en musique suite à un épisode!!

    Le Requiem.. Excellent, mais long, je suis encore en train d'écouter..

    By Blogger Ben, at 12:20 a.m.  

  • Les Simpsons sont même sujet d'étude à l'université. Dans un cours "Sociology of Television" à McGill j'ai lu un texte sur l'influence des Simpsons et notamment le personnage d'Homer qui a vu croître sa popularité jusqu'à devenir l'emblème de la série.

    La morale de l'article dont je pourrais tenter de retrouver le titre démontrait que malgré ses travers Homer était un père présent. Il avait beau ne pas connaître beaucoup de succès dans tout ce qu'il entreprenait, il ne cessait jamais d'essayer. Vaut mieux un père poche, qu'un père absent.

    C'est aussi un truc de génération parce que mes parents sont incapables de nous voir écouter ça et j'avais un prof assez jeune au CÉGEP qui rafolait des Simpsons et qui tentait de capter toutes les références de chacun des épisodes.

    By Blogger cellequijoue, at 1:37 p.m.  

Publier un commentaire

<< Home